Les Marquises

Toutes ces îles volcaniques sont hautes et aucun récif de corail ne les borde, donc aucune ressemblance avec les îles de la Société ou les Tuamotu. Elles sont mystérieuses, rudes, luxuriantes, il y pleut souvent (rapellez vous la chanson de Brel), nous avons eu de la chance de les voir toutes sous le soleil avec parfois un ciel trés chargé ce qui rajoute à la magie de ces lieux. Elles sont très peu peuplées, les épidémies apportées par la "civilisation" ont décimé les habitants, elles abritent beaucoup de vestiges archéologiques encore peu exploités. Il faut dire que les difficultés d'accés, un seul port sur la plus grande des îles "Nuku Hiva" et 2 aéroports seulement pour 7 îles les préservent des flux touristiques. En résumé nous sommes encore sous le charme de ces îles.

UA POU (les piliers)

Des colonnes basaltiques qui lui donne un air de chateau baroque.

Une église avec une chaire monumentale figurant une proue de bateau en équilibire sur un filet et sa pêche miraculeuse.

Nos premières danses marquisiennes et notre 1er Haka par des danseurs tatoués(ouah..).

Notre premier repas marquisien chez tata Rosalie (poisson cru, cochon, chèvre, banane et surtout fruit de l'arbre à pain, la base de la nourriture marquisienne, un peu bourratif).

Notre première ballade, aucun plat, mais bon nous avons tenu le choc sans problème.

NUKU HIVA, l'île capitale du nord, bien mise en valeur, avec Taiohae la seule agglomération des Marquises dans une rade en demi cercle de 3 à 4 KM.

Notre dame des Marquises bâtie sur un site sacré qui symbolise bien le mélange entre la religion catolique et les croyances encore vivaces des anciens marquisiens.

4X4  pour aller sur le site archéologique de Hatiheu  bien restauré  qui rassemble des vestiges de plate formes d'habitation, des lieux de festivités et de réunion, des sites religieux où se pratiquaient des sacrifices y compris humains, des pétroglyphes, des fosses alimentaires de stockage et des banians (arbre sacré). Le lieu est magique malgré les moustiques et les nonos, ennemis invisibles à priori redoutables mais aucun problème car nous sommes enduits d'huile protectrice. Nous assistons sur ce site à la danse du cochon, typique de cette île.

Apres avoir mangé un cochon cuit dans un four marquisien, protégé par des feuilles de banane et enterré, montée un peu raide et rapide pour Marie Hélène  mais quel plaisir de découvrir depuis le point culminant la baie superbe d'Anaho (Stevenson a mouillé là avec son voilier).

HIVA OA, l'île de Gauguin et de Brel qui terminèrent leur vie à Atuona, leurs tombes sont trés proches et la vue y est superbe.

A l'aller, visite des 2 musés simples mais intéressants, de bonnes reproductions de Gauguin et un hommage émouvant des Marquisiens à Brel et son avion JoJo.

Un repas japonnais-marquisien, étonnant.

Au retour, visite du nord de l'île et du site de l'Ipona, un des plus importants témoignages de la civilisation pré européenne  avec 5 tikis dont 2 remarquables, le plus grand, représentant un chef guerrier réputé pour sa force taillé dans le tuf volcanique rouge mesurant 2,67m, le plus grand tiki de Polynésie française et le Tiki couché, une princesse en tuf gis allongée sur le ventre, morte en accouchant.

Premier bain de mer aux Marquises, des vagues dignes de Biarritz.

Une ballade dans un tout petit village(Hanaiapa) et ses jardins fleuris luxuriants. Quelle sérénité dans ce lieu.

FUTA HIVA, l'île la plus  méridionnale, la plus luxuriante, la plus reculée, nous en avons fait la découverte à pied, 17 km de Omoa à Hanavavé, une montée difficile, chaude et humide et une descente vertigineuse magnifique. Avant de partir nous avons assisté à la fabrication de tapa (tissu obtenu à partir de l'écorce de bois et décoré avec des motifs de tatouage  marquisien) et à la confection de bouquets et courronnes fleuris et odorants (nous en ramenons).

TAHUATA ,séparée d'Hiva Oa  par le canal du bordelais, la pus petite île, mais si attachante. La spécialité est la sculpure sur os, nous en ramenons quelques spécimens.

Nous y avons vécu un moment trés émouvant, la messe dominicale, recueillie trés gaie et le mariage religieux d'un couple ami rencontré sur le bateau. Tous les passagers étaient là, les enfants du village étaient venus chanter  et le maire du village s'était déplacé. Un souvenir inoubliable.

Nous avons pique niqué avec toute la population, tout le monde était de la fête. Un dimanche hors du temps.

UA  HUKA, une île différente, plus sèche, une atmosphère minérale, des chevaux en liberté.

Une manoeuvre étonnante dans la baie de Vaipe, invisible depuis la mer, le bateau pivote sur lui même dans cette baie particulièrement étroite.

Visite des 3 vallées abitées de cette île spécialisée dans la sculpture sur bois (nous avons fait quelques achats). Un paysage trés "irlandais" avec le soleil en plus et la mer toujours à 30°.

Passage à promimité de l'ïle aux oiseaux, des millers de sternes qui s'envolent au coup de klaxon de l'Aranui, un spectacle inoui .